Le regard des autres – Comment s'en libérer au fil de la vie ?

Et pour aujourd’hui, comme les vacances sont terminées et qu’on reprend doucement le rythme (pas toujours comme on le souhaiterait !), j’avais envie d’aborder le sujet du regard des autres.

Je vais t’en parler à travers les différentes étapes de la vie : l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et la vieillesse, pour à la fin te partager quelques conseils concrets si le regard des autres est un fardeau pour toi actuellement.

L'enfance : le regard fondateur des parents

Dans l’enfance, le regard des autres, c’est d’abord celui des parents. C’est notre premier miroir. Avant même de savoir qui l’on est, on apprend à se voir à travers leurs jugements, leurs validations, leurs critiques.

Ce regard peut être porteur de sécurité, mais aussi de blessures profondes. De simples remarques peuvent laisser des traces durables.

Tu peux réécouter l’épisode 60 du podcast, qui parle des paroles qui marquent l’enfance.

 

Et puis, autour, les enfants semblent se moquer du regard des autres… jusqu’à ce qu’on projette nos propres peurs sur eux.

L'adolescence : entre conformisme et quête d'identité

L’adolescence, c’est le moment où le regard des pairs (amis, camarades, groupe) prend le relais.

On veut être comme les autres tout en étant unique.

C’est souvent là qu’on commence à porter des masques, cacher nos doutes, jouer des rôles pour être accepté.

C’est aussi la période où naissent les plus grandes injonctions : « Suis-je assez cool ? » « Est-ce que je fais honte ? » — Le regard des autres devient parfois un véritable juge intérieur.

Femme tenant un miroir où se reflète ses yeux, symbolisant le regard des autres et la perception de soi.

L'âge adulte : la liberté illusoire ?

On pense que l’âge adulte nous libère de cette pression. Mais en fait, non. Le regard est toujours là, juste plus insidieux :

  • Le regard des collègues,

  • Des voisins,

  • De la famille sur nos choix de vie.

Je te partage une anecdote personnelle : mes vidéos sur les réseaux… que je faisais parfois en me cachant derrière un muret !

Le simple fait qu’un voisin dise « je t’ai vue sur les réseaux » a suffi à me faire ressentir une vague de honte irrationnelle.

La vieillesse : et si on s'en foutait vraiment ?

Avec l’âge vient parfois une forme de lâcher-prise. Les priorités changent, les jugements aussi. Et on finit par se dire : « à quoi bon se cacher ? »

Aujourd’hui, je me sens beaucoup moins impactée par le regard des autres que dix ans auparavant. Et j’imagine à 60 ans tout ce que je pourrais encore oser publier…

3 conseils pour apprivoiser le regard des autres

Si ce sujet t’empêche d’avancer, voici 3 tips concrets :

1. Identifie les regards qui comptent vraiment
Fais la liste mentale ou écrite des personnes dont l’opinion a un poids positif et constructif pour toi. Les autres ? Laisse-les penser ce qu’ils veulent.

2. Recentre-toi sur ton pourquoi
Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Si c’est aligné avec qui tu es, alors peu importe ce que pensent les autres.

3. Accepte d’être critiqué(e)
Oui, c’est désagréable, mais libérateur. Plus tu t’exposes, plus tu risques d’être jugé. Mais c’est le prix de l’expression authentique.

En conclusion

Le regard des autres peut être utile… ou toxique. Il devient une prison si tu lui donnes les clés.

Tu ne peux pas empêcher les gens de te regarder, mais tu peux choisir ce que tu fais de ce regard.

Est-ce qu’il te fige ou est-ce qu’il te pousse à grandir ?

Retiens ceci : le regard qui compte le plus, c’est le tien.

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