Interview d’Iona : écrire une saga, trouver sa voix d’auteure et rester fidèle à son essence
Écrire un livre est déjà un défi. Écrire une saga, encore plus. Dans cet article, je te partage une rencontre inspirante avec Iona, autrice du premier tome de la saga Expectation vs Reality, prévu pour début 2026.
À travers notre échange, elle évoque la représentation, le métier d’auteur, l’auto-édition, la construction psychologique des personnages… et le sens que l’écriture apporte à sa vie.
Une lecture précieuse pour tout auteur débutant ou confirmé qui cherche motivation, direction et sincérité.
Qui est Iona ? Une autrice qui se dévoile avec authenticité
Iona se définit comme auteure débutante, même si elle écrit depuis très longtemps.
Ce qui est récent, c’est son choix d’en faire une activité professionnelle.
Elle raconte comment, au départ, elle écrivait uniquement pour elle, sans intention d’être lue. Jusqu’au moment où son entourage – amis, cousine, proches – lui a dit :
“Ce que tu écris touche les gens. Pourquoi ne pas te lancer ?”
C’est ainsi qu’est née l’idée de transformer son manuscrit personnel en premier tome d’une saga.
Expectation vs Reality : une saga pensée comme un miroir social
Un tome 1 centré sur Laurenn, une héroïne réaliste et représentative
Le premier tome plonge le lecteur dans l’histoire de Laurenn, une jeune femme d’origine guadeloupéenne :
ronde,
mal dans sa peau,
maladroite,
et confrontée à des situations de vie déroutantes.
Son objectif : proposer une héroïne authentique, loin des clichés, dans laquelle beaucoup pourront se reconnaître.
Un tome 1 centré sur Laurenn, une héroïne réaliste et représentative
Iona a prévu 4 tomes, peut-être 5.
Les deux premiers : point de vue de Lorraine
Les deux suivants : point de vue de Will, protagoniste masculin
Cette structure permet de traiter deux visions complémentaires :
👉 la pression sociale sur le corps et la féminité
👉 la charge mentale imposée aux hommes
Une saga qui parle d’identité, de société et d’émotions, tout en restant accessible et romanesque.
Le passage de l’écriture intime à l’écriture partagée
Au départ, Iona écrivait par besoin personnel :
pour se libérer, pour extérioriser ses émotions, pour éviter ce qu’elle appelle “l’effet cocotte-minute”.
Mais ses proches, touchés par ses premiers écrits, l’ont encouragée à partager :
“Les gens peuvent s’identifier. Lance-toi.”
C’est ce qui a ouvert la voie à son projet professionnel.
Construire des personnages crédibles : la passion principale d’Iona
S’il y a une étape du processus d’écriture qu’elle adore, c’est la création psychologique des personnages.
Elle observe beaucoup les gens, analyse leurs réactions, écoute leurs histoires…
Cette sensibilité nourrit ses personnages, leurs traumas, leurs comportements, leurs contradictions.
Elle fait même des recherches approfondies pour rendre chaque aspect crédible, cohérent, humain.
Construire des personnages crédibles : la passion principale d’Iona
Une fois le premier jet retravaillé, Iona a fait appel à des bêta-lectrices.
Et c’est l’un des moments qu’elle a préférés :
leurs retours authentiques,
leurs Ă©motions Ă chaud,
leurs remarques constructives,
les discussions passionnées autour de l’histoire.
Elle avoue être perfectionniste à l’extrême.
Au point que ses bĂŞta-lectrices ont dĂ» lui dire :
“Stop. Là , c’est bon. Publie.”
Sans elles, elle modifierait encore son manuscrit aujourd’hui.
Construire des personnages crédibles : la passion principale d’Iona
Iona a longuement réfléchi avant de choisir l’auto-édition.
Ce qui l’a freinée dans les maisons d’édition ?
la peur de voir l’identité de ses personnages effacée ou édulcorée,
la peur qu’on lui dise que certains aspects “ne sont pas vendeurs”,
l’envie de garder son histoire brute, authentique, représentative.
Pour elle, l’auto-édition est une manière de rester libre et fidèle à son message.
Un parcours scolaire atypique qui nourrit son Ă©criture
Iona a quitté l’école en première : non pas par échec, mais par ennui profond.
Elle ne trouvait pas sa place dans un système scolaire trop rigide.
Elle raconte :
des professeurs décourageants,
des orientations imposées,
un manque de perspectives artistiques,
l’impression d’être “incorrecte” ou “hors cadre”.
Elle n’a découvert sa voie que plus tard, en reprenant des études dans l’art, la photographie puis l’ethnologie.
Ce parcours atypique nourrit aujourd’hui son écriture et son regard sur les personnages.
L’écriture apporte-t-elle du sens ? Une vision différente
À ma question sur le sens de la vie, Iona répond avec simplicité :
“Je ne cherche pas un sens. Je cherche à ressentir.”
Elle ne veut pas contrĂ´ler sa trajectoire.
Elle suit son intuition :
si quelque chose lui fait du bien, elle continue.
Si ça ne va pas, elle s’arrête.
Pour elle, vivre sert avant tout Ă :
apprécier l’aventure,
apprécier les leçons,
apprécier les personnes,
apprécier la beauté du quotidien (même la contemplation des étoiles !).
Une philosophie douce, humaine et apaisée.
Une autEURE à suivre de près
Cette interview est un rappel précieux pour tous ceux qui écrivent :
Tu n’es pas obligé d’avoir un parcours linéaire pour devenir auteur.
Tu as le droit d’être sensible, atypique et libre.
Ton regard sur le monde a une valeur.
Et oui, écrire demande du courage… mais aussi beaucoup d’amour.
Si cet article t’a plu, partage-le autour de toi.
Et n’oublie pas de suivre Iona pour découvrir la sortie de son roman.