Le lien entre le corps et les émotions – Ce que ton corps essaie de te dire

Episode 73

Un sujet qui me passionne : ce que notre corps exprime

Et pour l’épisode d’aujourd’hui, je vais te parler d’un sujet qui me passionne, et en plus je t’avais dit que je ferais un épisode. 

Donc je m’y tiens !

D’ailleurs, n’hésite pas à me relancer si j’avais dit que je ferais un épisode sur un certain sujet et que j’ai zappé. Honnêtement, souvent, chez moi, c’est un peu « poisson rouge » !

Tu peux m’écrire en privé sur Insta, en commentaires… Bref, manifeste-toi si tu veux que j’aborde un sujet, surtout si j’ai promis !

Aujourd’hui donc, je vais explorer avec toi un thème qui me fascine : la manière dont notre corps exprime ce que notre esprit n’arrive pas toujours à dire.

Ce que je partage : mes croyances, pas des vérités

Comme d’habitude, je précise : ce que je vais partager ici, ce sont mes croyances. Peut-être que tu n’as pas les mêmes, et loin de moi l’idée de te les imposer. Mon but, c’est de t’amener à t’interroger :

Est-ce que toi, tu as déjà fait le lien entre ton état physique et ton état mental ?

Est-ce que tu penses qu’il peut y avoir un lien entre nos maladies et nos émotions ?

Tu t’en doutes, si je fais un épisode là-dessus, c’est que je pense que oui.

Femme allongée dans un lit se mouchant, représentant les liens entre état émotionnel et symptômes physiques comme le rhume.

Quelques exemples concrets

L’eczéma

Prenons l’exemple de l’eczéma, une affection cutanée inflammatoire qui provoque démangeaisons et rougeurs.

Une étude publiée dans le Journal of Investigative Dermatology a montré que le stress déclenche la libération de neuropeptides comme la substance P, ce qui augmente l’inflammation cutanée.

Autre étude : des personnes atteintes de dermatite atopique perçoivent le stress comme un facteur aggravant, créant un cercle vicieux : eczéma → stress → plus d’eczéma.

Les ulcères

On entend souvent : « le stress provoque des ulcères ». Mais en réalité, la majorité sont causés par la bactérie Helicobacter pylori ou par l’usage prolongé d’anti-inflammatoires.

Cela dit, il existe bien des « ulcères de stress » chez les patients en soins intensifs : le stress physiologique peut léser la muqueuse gastrique.

Les tensions musculaires

Quand tu es en colère, ton corps se tend, surtout au niveau des épaules ou des mâchoires. Une colère persistante peut entraîner une douleur physique, montrant encore une fois le lien entre émotion et corps.

Mon corps parle quand je n’exprime pas

Pour moi, le corps tente d’exprimer ce que l’on ne parvient pas à formuler. Aujourd’hui, j’interprète les signaux de mon corps comme des alertes : un déséquilibre intérieur. C’est devenu une manière de prévenir les maladies chroniques.

 

Je crois profondément que nos émotions et notre mode de vie impactent notre santé physique.

Biais de confirmation : mon cerveau me suit

Comme je t’ai parlé dans l’épisode 34 sur les biais cognitifs, j’ai un biais de confirmation : mon cerveau cherche des preuves de ce que je crois déjà. Par exemple, j’adore le livre de Jacques Martel : Le dictionnaire des maladies. Il fait le lien entre symptômes et vécu émotionnel.

Désormais, quand je tombe malade, je cherche aussi la racine émotionnelle.

Exemple concret : un rhume

Avant, je soignais mon rhume avec des pastilles. Aujourd’hui, je me demande :

Qu’est-ce que j’ai du mal à avaler en ce moment dans ma vie ?

Et je trouve (presque toujours) une réponse qui alimente ma croyance.

Qu’est-ce que ça change ?

Depuis que j’ai cette approche :

  • Les maladies arrivent moins souvent

  • Elles durent moins longtemps

Bien sûr, je ne rejette pas la médecine. Je prends parfois un doliprane. Mais la conscience de ce lien corps-esprit a changé ma manière de vivre.

Observer les signaux faibles

Chaque jour, je m’accorde un temps pour scanner mon corps :

  • Tensions

  • Douleurs

  • Sensations inhabituelles

Cela permet de détecter les maladies très tôt. Par exemple, je sais faire la différence entre :

  • une gorge irritée par un reflux

  • une allergie

  • un début de virus

Autres outils concrets à tester

  • Noter régulièrement tes sensations physiques et émotionnelles

  • Chercher des schémas récurrents

  • Identifier ce que ton corps te dit : par exemple, moi, les boutons de fièvre apparaissent quand je retiens une vérité que j’aimerais dire

Encore une fois, ce sont mes croyances. Mais si ça peut t’aider à réduire la fréquence ou la durée des maladies, pourquoi ne pas essayer ?

La médecine occidentale soigne, mais n’interroge pas toujours le "pourquoi" du symptôme

Un dernier exemple très courant : le stress avant un examen. Ma fille m’a dit récemment : « J’ai mal au ventre », avant de passer le brevet. On sait que l’intestin réagit aux émotions. Ce n’est pas qu’une croyance, c’est scientifiquement reconnu.

On a la chance d’avoir la médecine. Mais notre système soulage sans toujours questionner l’origine. Or, si on peut agir en amont, pourquoi ne pas le faire ?

« Ce qui ne s’exprime pas, s’imprime. »

C’est ce que je crois.

Mon objectif n’est pas de te convaincre, ni de te dire d’arrêter les traitements. Mais si tu es souvent malade, pose-toi cette question :

« Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire ? »

Et si tu connais quelqu’un qui enchaîne les maladies, partage-lui cet article ou l’épisode audio. 

Peut-être que ça lui ouvrira une porte.

Et toi ? As-tu déjà fait ce lien dans ta propre vie ? 

À la semaine prochaine pour un nouvel épisode ✨

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