30 jours sans sucre : Ce que j’ai découvert sur moi-même… et sur le sucre

Pourquoi ce sujet ici ? Parce que notre rapport au sucre est profondément lié à notre éducation, nos habitudes, nos émotions… et, finalement, au sens que nous donnons à nos comportements.

En ce moment, je me suis lancée un défi : 30 jours sans sucre ajouté. Et crois-moi, ce que je découvre est passionnant !

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Comprendre le sucre : qu’est-ce que c’est exactement ?

Quand on parle de sucre, on pense souvent au sucre blanc en morceaux, celui qu’on met dans le café. Mais en réalité, le sucre est un terme générique.

Il existe plusieurs types de sucres (ou glucides) :

  • Glucose : utilisé directement par nos cellules pour produire de l’énergie.

  • Fructose : présent naturellement dans les fruits et le miel.

  • Saccharose : sucre de table, un mélange de glucose et de fructose.

  • Lactose : présent dans le lait.

  • Et bien d’autres : maltose, etc.

Le glucose est le carburant principal de notre corps et surtout de notre cerveau.

Les bienfaits du sucre naturel

Le sucre, lorsqu’il est naturel et consommé avec modération, a de vrais avantages :

  • Source d’énergie rapide pour le cerveau et les muscles

  • Amélioration de l’humeur (par libération d’hormones de bien-être)

  • Récompense naturelle depuis l’enfance

Le problème aujourd’hui ? Ce sucre est devenu omniprésent… et transformé.

Quand le sucre devient un problème

Le sucre consommé en excès est lié à :

  • Obésité (car il favorise le stockage des graisses)

  • Diabète de type 2 (pics répétés de glycémie)

  • Troubles cardiovasculaires

  • Fatigue chronique

  • Troubles de l’attention et de l’humeur

Le sucre active la dopamine, l’hormone du plaisir immédiat. Résultat : plus on en mange, plus on en veut !
Le sucre agit comme une véritable drogue douce, omniprésente et difficile à éviter.

Le cerveau a besoin de glucose pour fonctionner, mais :

 

  • Notre corps sait fabriquer du glucose à partir des protéines ou des graisses, par un processus appelé néoglucogenèse.

  • Arrêter les sucres rapides ne prive pas notre cerveau, au contraire, il reçoit un carburant plus propre et plus stable.

Mon expérience personnelle : 10 jours sans sucre

Cela fait dix jours que j’ai supprimé :

  • Le sucre ajouté (gâteaux, bonbons, chocolats, yaourts sucrés, céréales du matin…)

  • Les produits très raffinés (pain blanc, etc.)

Ce que j’ai ressenti :

  • Au début : irritabilité, fatigue, manque social (refuser le dessert au restaurant, ce n’est pas si simple !)

  • Après quelques jours :

    • Énergie plus stable et plus profonde

    • Moins de « coups de barre » à 16h

    • Meilleur éveil mental (moins de brouillard dans la tête)

    • Présence accrue à ce que je fais au quotidien

    • Je ressens beaucoup plus intensément le goût naturel des aliments. Les fruits, par exemple, me semblent plus goûteux. Et, petit bémol : je remarque aussi que les produits  « sans goût » deviennent vraiment décevants.

Attention aux sucres cachés !

Même sans bonbons ni gâteaux, le sucre est partout :

  • Sauces industrielles (ketchup, barbecue, sauces salades)

  • Plats préparés

  • Pains industriels

  • Laits végétaux du commerce

  • Yaourts « nature » (certains en contiennent malgré tout)

  • Légumes en conserve

  • Charcuteries

Surveille les étiquettes !
Cherche des mots comme :

  • Sirop de glucose-fructose

  • Amidon transformé

  • Dextrose

  • Extrait de malt

Parfois même des produits étiquetés « sans sucre ajouté » utilisent des sources naturelles concentrées comme le jus de raisin ou les dates.

Le sucre affectif : un lien émotionnel profond

Ce qui est le plus difficile en arrêtant le sucre, ce n’est pas seulement physique :
C’est émotionnel.

Le sucre, c’est :

  • La récompense de notre enfance

  • Le bonbon chez le médecin

  • Le dessert après un repas terminé

  • Le chocolat chaud contre les chagrins

  • Le gâteau d’anniversaire chargé d’émotions

Supprimer le sucre, c’est aussi toucher à ces rituels de tendresse.
Durant les premiers jours, je sentais ce « manque », non pas dans mon estomac, mais dans mon cœur.

Conclusion

  • Le sucre n’est pas un ennemi en soi.

  • L’excès et l’automatisme sont les vrais problèmes.

  • Si ton rapport au sucre te pose question, il vaut la peine de l’explorer.

  • Sinon, pas de souci ! Si tu es bien avec ta consommation actuelle, inutile de culpabiliser.

Mon défi n’est pas une privation, mais une exploration de ma relation au sucre et de ce que cela change en moi.

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